Ce concours s’inscrit dans le cadre des Grands Projets d'urbanisation du Canton de Genève. Il a pour objectif de définir l’organisation générale des deux dernières pièces urbaines des Communaux d’Ambilly, les lots A4 et A5.
Le projet proposé prolonge clairement le système des cinq ensembles bâtis déjà définis, chacun regroupé autour d'espaces publics clairement distincts. La réflexion s’articule en trois étapes qui proposent des espaces publics, des jardins semi-publics et différentes manières de regrouper le bâti.
ESPACES PUBLICS - Les espaces publics partent de l’avenue centrale et s’abaissent doucement vers les quartiers pavillonnaires au sud-est. Ils ne s'apparentent pas vraiment à une place, ni à une rue, mais plutôt à une hybridation des deux. Les effets de redents et de resserrements articulent des séquences successives en cascade. Des ruelles perpendiculaires viennent desservir les logements en rez-de-chaussée grâce à un jeu de demi-niveaux. Ces espaces publics dynamiques sont le terrain de jeu des enfants et de rencontres entre les habitants de ces nouvelles pièces urbaines.
VOLUMES BÂTIS - Les volumes sont construits autour de l'espace public et se glissent entre les ‘cours jardins’. Des U ou N aux proportions variables offrent un grand potentiel de possibilités typologiques. La « typographie » à empattement permet de recadrer le paysage et légèrement refermer les ruelles qui n'en sont pas. Au contraire, les cours s'ouvrent généreusement sur le paysage. Ces finesses de plan masse permettent également de lier les différents volumes autour de l'espace public. L'entrelacement des volumétries relie les différents bâtiments qui transcendent leur statut d'objet. Le front de l'espace public sera contrôlé, un dialogue entre les différentes façades sera recherché. La volumétrie permet de relier les gabarits des nouvelles pièces urbaines longeant le mail et les quartiers pavillonnaires existants. Un jeu de cascade, de progression et de tissage fait passer les volumes de R+6 à R+2.
JARDINS PUBLICS - Les cours ou jardins ouverts sur le paysage offrent quant à eux des espaces semi-publics en dialogue avec chaque bâtiment. Leur traitement est plus libre.