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069_COU 

069_COU

Nouveau Collège Courbet, La Tour-de-Peilz
Localisation La Tour-de-Peilz, VD
Date 2016
Type

Concours

Collaborateurs

Grégoire Martin

Donika Alidemi

Lucas Reif

Le nouveau Collège Courbet cherche à compléter harmonieusement le quartier des écoles. Le projet, avant d’être un bâtiment en tant que tel, est prioritairement un projet d’espace public, un lieu de vie et de rencontre, le long de l’axe nord-sud de circulation piétonne reliant la gare au centre-ville. Dans ce site si particulier en centre-ville les préaux des Collèges Courbet et des Marronniers sont parfaitement de niveau et dans la continuité des trottoirs de la ville, sans véritables seuil ou limite physique (de type grilles). Le préau et l’espace public se fondent et se confondent dans un continuum spatial total pour ne former qu’un seul espace, chose rare et fantastique.

Le parti pris ici est de proposer deux vides, de grande qualité spatiale et d’usage, soit un préau pour les grands et un autre pour les petits. Ces espaces de récréation sont définis par deux volumes bâtis et un volume végétal longeant l’axe piétonnier nord-sud. Les nombreux arbres majeurs et les petits cheminements bucoliques sont conservés et renforcés par la plantation de quelques nouveaux grands sujets. Les arbres jouent clairement leur rôle de filtre végétal vis-à-vis de la liaison piétonne reliant la gare de La Tour-de-Peilz et le centre-ville ; ils définissent ainsi un cadre pour le grand préau orienté sur le Collège des Marronniers.

Le projet propose sur la partie nord un 2e vide, plus confiné et plus intimiste (le « préau des petits »), relié sur l’angle par un étroit passage entre les deux nouveaux bâtiments. Les deux volumes bâtis sont caractérisés par une volumétrie spécifique propre : si en plan, les deux bâtiments sont des parallélépipèdes rectangles, ils se différencient, pour le premier bâtiment, par un profil en porte-à-faux continu sur le grand côté au rez et pour le deuxième, avec une toiture plate à deux niveaux.

L’harmonie d’un site passe d’une part, par une très bonne gestion de la masse bâtie et du vide, et d’autre part, par une programmation adéquate. Dans ce cas de figure, le choix de faire disparaître en sous-sol une partie importante du programme (la salle de sport triple) permet au site de respirer et d’offrir des espaces extérieurs de qualité en masses bâties et espaces végétaux.