La Commune de Mies souhaite mettre en valeur le secteur du Sorbier en y implantant un nouvel équipement public mixte et en réaménageant ses espaces publics. Le quartier du Sorbier représente un lieu important de rencontres et d’activités pour la vie locale. Il est caractérisé par une suite de projets réalisés les uns à côté des autres sans vision cohérente d’ensemble. Le nouveau projet d’aménagement proposé ici permet de redonner une identité claire du secteur soumis à concours, non seulement en le redéfinissant lui-même mais également en le mettant en relation avec le territoire.
Une réponse cohérente et convaincante passe, à priori, par un projet d’espace public simple et clairement identifiable. Le travail fait ici s’appuie sur trois géométries fortes existantes du site : 1) celle du terrain de football 2) celle des tennis 3) celle des vestiaires. Ces trois éléments dessinent un espace public en forme de trapèze très allongé. Cette figure devient la nouvelle référence identitaire du Sorbier, avec une allée bordée d’arbres qui permet de relier les différentes fonctions du site. Il est à noter que pour rendre le projet plus lisible les tennis en terre-battue ont été déplacés au sud du site dans le prolongement des nouveaux courts.
Conformément à la volonté d’élargir l’offre d’équipements publics en matière de prestations culturelles, sociales et sportives, la configuration proposée ici est celle d’une salle pour pratiquer le tennis indoors et d’un grand hall d’entrée polyvalent. Du fait de sa disposition dans le prolongement exact de la salle, le hall offre la possibilité d’accueillir des manifestations communales de tout ordre.
Une réflexion sur le rôle des arbres et leur disposition dans la nouvelle configuration a également été menée. Le parti pris ici est de ne pas entourer l’espace public pour renforcer la figure du trapèze mais plutôt d’utiliser les arbres comme « colonne vertébrale » du site. Plantés sur une trame de 7.5 m ils jouent plusieurs rôles : à l’échelle du territoire, ils prolongent la forme engendrée par la rivière Le Torry , à l’échelle du quartier, ils constituent un filtre végétal pour se protéger de la déchetterie communale tout en définissant un axe d’accès de mobilité douce.
